Balade rando découverte d’Acigné: Le circuit de la Musaraigne

Au cours de ce circuit pédestre de 15 km – 4 h 30 h heures en prenant le temps d’observer – vous arpenterez la campagne acignolaise en direction du nord-est.
Cette page, que vous pouvez dérouler au fur et à mesure de votre trajet sur votre smartphone, de préférence tenu à l’horizontal, vous révèle de multiples centres d’intérêt tout au long du parcours.

Ce circuit a été balisé par l’association « La Musaraigne d’Acigné » avec le concours des services techniques municipaux.

Le circuit pédestre de la Musaraigne.

Ce guide démarre au parking du terrain de football en synthétique, rue du Stade. Le circuit est une boucle et vous pouvez démarrer à un autre endroit du circuit, si vous préférez.
Suivez le balisage jaune. Dans ce guide, nous vous donnons quelques indications complémentaires pour vous orienter.

Le parking, devant le terrain de football d’honneur d’Acigné. Le chemin piétonnier, goudronné ici, passe au fond, derrière le terrain de football.

Derrière le terrain de foot, descendre sur le chemin piétonnier que vous prenez en face (vers le nord).
Ensuite, sur la butte, vous pouvez temporairement quitter le chemin pour traverser la prairie à gauche et découvrir un « ravin » caché de la vue.

Ravin du Chevré. Dans les arbres, vous serez surpris de découvrir ce ravin. Le Chevré prend sa source à Val d’Izé, au nord-est d’Acigné. Son cours a une longueur de 46 km, dont 9 sur la commune d’Acigné.

Revenez au chemin et continuez.

Haches en pierre polie du Néolithique découvertes à la Lande-Guérin en 1956, dans un talus proche de l’actuel Triptik. Ces outils dateraient d’environ 3500 ans avant J.C., créés par les premiers hommes sédentarisés et agriculteurs. On en a trouvé plusieurs sur Acigné, toujours à proximité du Chevré. Les premières clairières défrichées au Néolithique dans la couverture forestière étaient effectivement près des cours d’eau.

Poursuivre le chemin piétonnier et passez près des salles de sport de la Lande Guérin. En dessous se trouve la grande salle polyvalente.

Le Triptik est une salle municipale polyvalente mise en service en 2010 sur le site de La Lande-Guérin. Le bâtiment de 1000 m2 a été conçu par l’architecte Dominique Bonnot, de l’agence SABA à Saint-Brieuc. Il s’agit d’un bâtiment classé Haute Qualité Environnementale (HQE), caractérisé en façade par un bardage en lames de bois. Le Triptik doit son nom à sa triple fonction correspondant à ses trois espaces modulables : les Agapes (salle de restauration), l’Avant-Scène (salle de spectacle) et l’Atelier (salle associative).

Traverser la route Acigné-Liffré et poursuivre tout droit au milieu des jardins familiaux avant de tourner à gauche pour pénétrer dans le lotissement du Botrel.

Diagnostic archéologique Inrap (Institut national de recherche archéologique préventif) au Botrel en 2020.  Il s’agit de décaper la terre arable par bandes pour observer d’éventuels vestiges sous-jacents. La ZAC (Zone d’aménagement concerté) se déploie depuis 2017. Les précédents diagnostics archéologiques préalables ont détecté des signes de présence protohistorique (Âge du Bronze ou Âge du Fer) avec des fossés très anciens et des tessons de poteries. Les nouvelles tranches de la ZAC avec leurs diagnostics préalables pourrait révéler la zone d’habitat.

Poursuivre le chemin balisé dans le lotissement.

Immeuble « Les Granges d’Acigné ». Construit en 2022 à la limite du Botrel, c’est une construction passive bas carbone. Sur une ossature béton, un manteau de bois de châtaignier (pour les murs de façade, la toiture et la charpente) concoure à l’équilibre hygrométrique intérieur.

Poursuivre en traversant le ponceau sur le ruisseau de Joval et au travers de la zone d’activité avant de traverser la route Noyal-Liffré en passant dans le petit tunnel.

Le passage dans le boviduc. La route Noyal-sur-Vilaine / Liffré a été construite dans les années 1980 pour alléger le trafic qui passait auparavant dans le bourg d’Acigné. Ce tunnel a été réalisé à l’origine pour permettre aux troupeaux de vaches de circuler de par et d’autre. Aujourd’hui, les randonneurs apprécient.

 

Entrée du village de Grébusson.  Grébusson veut dire « terre grasse » en gallo. On dispose d’un recensement local parmi les plus anciens de Bretagne pour ce village. Au 12e siècle, on y trouvait 10 ménages pour 31 individus (sans doute uniquement les adultes), avec tous les noms. Au milieu du 19e siècle, le village comptait 48 maisons et 87 habitants, agriculteurs dans leur grande majorité. En 1946, on était tombé à 10 ménages et 31 individus, du fait de l’exode rural. Aujourd’hui il ne reste qu’une seule ferme mais la population est remontée avec de nombreuses maisons assez récentes, en particulier à l’entrée du village, habitées par des personnes travaillant à l’extérieur.

Au village de Grébusson, tourner à gauche. Traversez le village de la Daguinais puis la route Acigné-La Bouëxière. À Hourdin, prendre le chemin à droite. Au bout de ce chemin, tournez à gauche, pour descendre vers le village de Louvigné.

 

 

Four au village du Chemin Rochu, en descendant vers Louvigné. Le Chemin Rochu précède Louvigné. En regardant bien, vous trouverez d’autres anciens fours dans les cours des anciennes fermes de Louvigné.

 

Ancien bâtiment agricole annexe en bauge à Louvigné. La pierre de construction étant peu accessible dans le Bassin rennais, les bâtiments étaient souvent en bauge, un mélange de terre et de paille. La terre argileuse était prélevée à proximité, faisant par la même occasion une mare facilitant l’abreuvement du troupeau. Ce type de construction a perduré jusqu’au milieu du 20e siècle.

 

Ce sont des moines cisterciens qui ont défriché la zone au 12e siècle, ouvrant des terres agricoles dans le bloc encore compact de la forêt qui englobait alors celles actuelles de Rennes, Chevré et Liffré. Ils avançaient sur des fronts de défrichement circulaires et il en reste des traces dans le parcellaire avec des ellipses caractéristiques. Dans le village de Louvigné, ils avaient établi une « grange », c’est à dire une exploitation agricole, et une chapelle, dont il ne reste aujourd’hui que des traces dans la toponymie.

 

La variante rallonge un peu le parcours mais, à la saison humide, le trajet direct peut être très bourbeux.

 

Le château de la Boissellerie (privé, non visible du sentier) a été construit sous le Second Empire par un ancien maire d’Acigné, Jules Chevalier de la Teillay. Féru d’agronomie, il a participé à mettre en valeur cette zone en lisière de la forêt de Chevré où la lande régnait encore largement.

Si vous prenez le chemin direct, vous observerez des ondulations du chemin, empruntant d’anciens fronts de défrichement médiévaux elliptiques.

Bourbe à Jacques. Le chemin y est humide et ce bourbier est appelé « la bourbe à Jacques », la tradition racontant qu’un dénommé Jacques s’y embourba avec son attelage et y disparut corps et bien.

Poursuivre en remontant tout droit sur la petite route goudronnée.

Etable au village de la Rue aux Monniers. Cette belle étable date de la fin du 19e siècle. La base des murs est en grés de La Bouexière et le haut en bauge. Elle fut opérationnelle jusqu’au départ à la retraite des agriculteurs en 1992. On y logeait alors 14 vaches laitières. Le bâtiment est entretenu avec soin par la propriétaire pour son plaisir et le nôtre.

Remonter jusqu’à la route de la Bouëxière, que vous traversez tout droit.

La croix du Chêne Dey. Cette ancienne croix de carrefour, qui menaçait ruine, a été refaite à l’identique en 2020 par les habitants (photo de fin de chantier).

 

Poursuivre les chemin au milieu des champs et des bois jusqu’à Grébusson, que vous traversez cette fois d’est en ouest avant de reprendre le trajet initial dans le même sens pour revenir à votre point de départ.

Balade rando découverte d’Acigné: Le circuit de la Musaraigne
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