Avoir 20 ans à Acigné à la fin des années 1950. L’album photos de Raymond Fougeroux

Dans l’album de photos de jeunesse, des photographies illustrant les loisirs des jeunes acignolais à la fin des années 1950, que nous commente Raymond, né en 1939.

Cliquez une ou deux fois sur les photographies pour zoomer.

« Il n’y a rien que des photos de famille. Ce n’est pas trop intéressant. Mais on peut regarder quand même », nous indique gentiment Raymond à la prise de rendez-vous.

En feuilletant l’album ensemble, ressurgissent les souvenirs des loisirs des jeunes acignolais à la fin des années 1950.

 

Une des premières télévisions d’Acigné. « On a eu la télévision assez tôt, en 1956 ou 1957. C’était une Téléavia achetée chez Monsieur Guérin, Radio TV Électricité qui habitait juste après l’école privée actuelle, rue Saint Georges. Ce n’était pas encore courant, au point qu’on l’a photographiée ! Des familles du quartier pouvaient venir certains soirs regarder des émissions, comme la Piste aux Etoiles. »

 

Sorties en Solex et en Scooter (de gauche à droite, Claude, Raymond et Théo). « On allait très loin avec notre Solex. Avec des copains, on est allé ainsi jusqu’à Cherbourg, par étapes ! Théo, un employé de la boucherie Colin, de la rue de Calais, lui, possédait un scooter. On faisait les fous, comme se tenir debout sur la selle ou rouler sans tenir le guidon ! »

 

La 4CV. « On allait souvent au bal, soit à Acigné, chez Mme Lelièvre (actuellement le Qu’âtre) ou bien à Châteaugiron, Rennes ou plus loin… On allait aussi jouer au pingfoot à Chateaubourg …
Pour le Premier de l’an 1961, nous étions allés au bal à Rennes, à l’Arsenal, dans la 4CV d’un copain. Au retour, à une heure du matin, la route était verglacée et la voiture s’est retournée dans un virage. Coincés à l’intérieur, nous avons eu du mal à ouvrir les portières pour se dégager ! On a fini à pied. Sur la photographie, on voit le mécanicien d’Acigné, Jean Pinel, avec la cigarette à la main, venu le lendemain chercher la voiture. »

 

Camping dans les prairies du Gould’œuvre (Raymond Fougeroux devant la tente). « On avait planté la tente au Gould’Oeuvre et on y a dormi deux ou trois nuits. La prairie faisait partie de la ferme du bourg de la famille Poulain. »

 

Au café Lelièvre. Jacqueline Tessier fait le service de cidre ?

 

Pas sûr que ce soit du cidre. Regardez bien.

 

Ce sont de très bons souvenirs. Après, ce fut le service militaire et la guerre d’Algérie. C’était autre chose ! Même si personnellement, dans l’intendance sur un terrain d’aviation, je n’ai pas été le plus à plaindre.

Recueilli par Patricia Legrand en janvier 2021

Avoir 20 ans à Acigné à la fin des années 1950. L’album photos de Raymond Fougeroux
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