Association Culturelle et Historique d'Acigné
La réforme protestante ne toucha qu’une faible fraction de la population bretonne. Mais cette fraction, gravitant autour de quelques puissantes familles comme les Acigné, eut à l’époque beaucoup de poids dans la province.
Le premier seigneur d’Acigné prit possession de son fief au XIe siècle, y installant sa résidence au centre névralgique de la paroisse. Un millénaire plus tard, les constructions sont effacées, mais il en reste cependant des traces dans la topographie et la toponymie des lieux.
Suite à la réforme grégorienne, devant rendre l’église à l’abbaye de Saint-Melaine, les sires d’Acigné prirent leurs distances avec le centre paroissial au XIIe siècle. Cette situation, loin d’être particulière à Acigné, a été courante dans la région au Moyen Âge.
A quoi ressemblait Acigné cinquante ans avant la Révolution française ? C’est ce qu’un acte juridique du marquis d’Acigné de 1745 nous permet d’entrevoir.
Faisons marcher la machine à remonter le temps grâce aux investigations du CERAPAR et d’Acigné Autrefois au cours de l’hiver 2018-2019 et découvrons la maison forte du 14e siècle du seigneur d’Acigné, située dans le méandre de la Vilaine en face la base de kayak, à 700 m du bourg,
Le seigneur d’Acigné participa à la dernière croisade, à la fin du XIVe siècle, et y fut fait prisonnier par les Turcs.
A l’occasion des 20 ans de notre association, Acigné Autrefois, conférence, le samedi 5 octobre, à 20 h 15 (Acigné, salle Annie Brown), animée par André Corre du CERAPAR et Acigné Autrefois.
Visite commentée du Fort de la Motte, le lendemain, dimanche 6 octobre, à 15 h (départ sur le parvis de l’église d’Acigné). Environ 2 km de marche, aller et retour.
GRATUIT et OUVERT A TOUS.
Le relevé topographique de la résidence médiévale des seigneurs d’Acigné, mené en 2019 par le CERAPAR et Acigné Autrefois, en vidéo.
Portraits-souvenirs, en peinture et en prose, de quelques éminents seigneurs d’Acigné.